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mercredi 16 août 2017

Enquête sur un policier et un gendarme ayant protégé leur ami criminel


Je rappelle ici que durant les premières années de ses harcèlements, exactions et menaces en tous genres à mon encontre, le malade mental extrêmement dangereux Pascal Edouard Cyprien Luraghi se vantait publiquement d’être conseillé pour ces faits par un ami policier en activité, un autre qui était gendarme en retraite, ainsi que, selon ses dires, au moins deux avocats.

Mais sa complice la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest et tous ses collègues assassins d’ingénieurs ont eux-mêmes toujours bénéficié de la complicité des magistrats brestois pour tous leurs crimes et délits.

Toute la question est aujourd’hui de savoir si ces assassins resteront tous à jamais impunis.


http://www.leparisien.fr/faits-divers/leur-ami-harcelait-son-ex-compagne-un-policier-et-un-gendarme-vises-par-une-enquete-14-08-2017-7191429.php

Leur ami est passé du harcèlement au meurtre : un policier et un gendarme visés par une enquête


>Faits divers|Nicolas Jacquard|14 août 2017, 11h02 | MAJ : 14 août 2017, 13h30|4
 
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 Le 14 août 2013, Aurélia Varlet a été tué de deux coups de fusil par son ex-compagnon, Didier Grosjean, qui a ensuite retourné l’arme contre lui. DR ET PHOTOPQR/ « L’EST RÉPUBLICAIN »/JEAN-PIERRE ZONCA
 
Nicolas Jacquard

Deux enquêtes vont être diligentées par le ministre de l’Intérieur pour éclairer le comportement des deux fonctionnaires. Ils auraient protégé un de leurs amis qui harcelait une ex-compagne et qui allait plus tard assassiner une autre jeune femme.

C’était il y a quatre ans, jour pour jour. Le 14 août 2013, entre 16 heures et 18 heures, Didier Grosjean, 53 ans, assassinait son ex-compagne, Aurélia Varlet, une pétillante jeune femme de 32 ans. Harcelée par le quinquagénaire, Aurélia avait consenti ce jour-là à le rencontrer et fait le déplacement jusqu’à son domicile de La Rivière-Drugeon, non loin de Pontarlier (Doubs). Sur la table du salon, Grosjean avait préalablement disposé des photos de leur couple et étendu l’une des robes d’Aurélia sur le lit conjugal. Dans la foulée, il l’abattait de deux coups de fusil à canon scié, l’un dans le dos alors qu’elle tentait de s’enfuir, le second à bout portant, puis retournait l’arme contre lui.

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Quand la justice présente ses excuses

La chronique d’un drame passionnel ? Plutôt celle d’une mort annoncée, comme vient de le reconnaître le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, dans une lettre adressée à Patrick Varlet, le père de la victime. Déjà, en 2014, Christiane Taubira, alors garde des Sceaux, avait reçu la famille Varlet Place Vendôme pour lui présenter des excuses officielles, ouvrant la voie à une indemnisation.

C’est que la mort d’Aurélia est consécutive à une longue série de dysfonctionnements, voire de compromissions. Elles devraient être mises en lumière par deux enquêtes administratives, confiées respectivement à l’inspection de la gendarmerie nationale pour l’une, et à l’IGPN, côté police, pour l’autre, Gérard Collomb ayant demandé « un examen approprié » du dossier aux directeurs des deux institutions.

A l’époque, le policier Laurent G. était en poste à l’antenne de Pontarlier des renseignements généraux. Il a été condamné en 2015 à un an de prison avec sursis pour corruption dans le cadre d’une autre affaire. Comme Serge V., ancien responsable de la brigade de gendarmerie de Frasne, il est soupçonné d’avoir couvert Didier Grosjean. Car, avant de jeter son dévolu sur Aurélia, ce dernier avait vécu huit ans durant avec Agathe*, une autre jeune femme. Lorsque celle-ci a trouvé la force de le quitter, après avoir vécu l’enfer, son calvaire a empiré. Comme l’avait révélé « l’Est républicain », Didier Grosjean l’a une première fois kidnappée, séquestrée puis libérée. Quelques semaines plus tard, il percutait son véhicule et la jetait dans le fossé.

Une perquisition et une audition jamais réalisées


Quatre plaintes sont alors déposées par Agathe à Pontarlier, toutes classées. « C’est ce policier qui l’a rendu possible, en biaisant l’information fournie au parquet », pointe du doigt Me Randall Schwerdorffer, avocat de la famille Varlet, et désormais d’Agathe, dont le récent témoignage éclaire d’un jour nouveau les relations entre Didier Grosjean et ses protecteurs.

Figure locale, addict au culturisme et ancien employé de la boîte de nuit du secteur, il partageait avec Laurent G. et Serge V. le goût de la chasse ou du ski nautique. En mars 2012, « il m’a dit qu’il me tuerait, que je finirais dans une mare de sang. Il avait un fusil », a révélé Agathe. Trois fusils plus exactement, tous détenus illégalement.

« Si la justice ne fait rien, un drame se produira », prophétise la jeune femme, terrorisée, dans plusieurs courriers adressés aux autorités, restés sans réponse. Le parquet mandate pourtant les gendarmes pour une audition et une perquisition, mais elles ne seront jamais réalisées. Grosjean semble intouchable. Agathe n’a d’autre choix que de s’exiler en Suisse. « S’ils avaient fait leur boulot, Aurélia serait aujourd’hui avec nous », soupire Patrick Varlet.

Le père d’Aurélia entend pointer du doigt ceux qu’il juge en partie responsables de la mort de sa fille. « Pas par vengeance, mais pour obtenir justice, et qu’un tel crime ne se reproduise pas. » « Il y a un lien évident entre l’absence de réaction des forces de l’ordre et le passage à l’acte », appuie Me Schwerdorffer, qui dit avoir reçu de l’Intérieur « l’assurance que le nécessaire serait fait ».

* Le prénom a été changé.

Le Parisien

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