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vendredi 11 août 2017

On a retrouvé Richard Ferrand !





Et que dit-il ? Il a appris un nouveau mot : respect.

On se demande s’il l’a vraiment compris.

A chacun ses cuistres, hein…



http://www.huffingtonpost.fr/2017/08/09/il-est-revenu-le-retour-remarque-de-richard-ferrand-a-lasse_a_23072312/

« Il est revenu » : le retour remarqué de Richard Ferrand à l’Assemblée


L’ancien ministre est la cible de moqueries récurrentes, pour ses absences répétées dans l’hémicycle.


09/08/2017 17:27 CEST | Actualisé 09/08/2017 17:28 CEST

POLITIQUE – C’était un retour remarqué sur les bancs de l’Assemblée. Constamment moqué pour ses absences répétés, Richard Ferrand a refait surface ce mercredi 9 août dans l’hémicycle pour poser sa première question au gouvernement.

Et les députés de l’opposition ont su l’accueillir, comme le montre la vidéo en tête de l’article. « Il est là, il est revenu », ont-ils crié alors que l’ex-ministre prenait la parole, et ce, malgré les rappels à l’ordre du président François de Rugy.

Devenu président du groupe LREM au mois de juin, Richard Ferrand n’apparaît que rarement à l’Assemblée, ce qui vaut à ses collègues de l’opposition d’ironiser sur ce point, notamment sur les réseaux sociaux.

Lire aussi :
Absentéisme, manque d’autorité… Ferrand contesté en interne à l’Assemblée
Récit d’un deuxième jour surréaliste à l’Assemblée nationale
Affaire Ferrand: le député macroniste a été entendu par la police judiciaire
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http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/20170810.OBS3224/richard-ferrand-le-mal-aime.html

Richard Ferrand, le mal aimé


Richard Ferrand, le mal aimé
Richard Ferrand, dans la cour de l’Elysée, le 24 mai 2017. ((STEPHANE DE SAKUTIN / AFP))

Mis en cause dans l’affaire des Mutuelles de Bretagne, Richard Ferrand a connu des débuts difficiles à la tête du groupe LREM.




La loi sur la confiance dans la vie politique a été adoptée et, par miracle, Richard Ferrand est réapparu (furtivement) à l’Assemblée nationale. Comme si sa présence au Palais Bourbon n’avait plus rien d’incongru, une fois seulement passé le débat sur la moralisation. Des « Il est là ! [...] On l’a retrouvé ! » lancés par l’opposition, ont même accueilli mardi 8 août la prise de parole du président du groupe La République en Marche (LREM), mis en cause dans le cadre l’affaire des Mutuelles de Bretagne. Il faut dire que l’ancien ministre était très discret ces derniers temps. Critiqué – y compris en interne – pour son manque d’implication dans les affaires courantes de l’Assemblée nationale et du groupe LREM, Richard Ferrand ressort du marathon législatif de ce début d’été contesté, fragilisé.
Richard Ferrand, François de Rugy : où sont passés les cadors de la majorité ?

« Chacun son style ! [...] Que l’on me pardonne de n’avoir ni l’expérience ni les talents des présidents Jacob ou Mélenchon, pour ne citer que les extrémités de l’hémicycle », se défend-il ce vendredi 11 août dans une interview accordée à « l’Obs ».

Espoirs déçus


Paradoxe : Richard Ferrand, un « meneur d’hommes né » selon un vieux briscard du Parlement, a multiplié les coups de force pour imposer une discipline de fer au sein de « son » groupe mais a laissé les jeunes députés LREM naviguer à vue. Maladresses sur les statuts d’En Marche ! et lors de la distribution des postes à l’Assemblée, absentéisme remarqué au cours des débats, les débuts de l’ancien ministre comme patron de la majorité ont été laborieux. Entre se planquer en se faisant accuser de légèreté ou prendre les devants mais prêter le flanc aux attaques sur la moralisation, l’équilibre est précaire. D’autant que les jeunes loups de la macronie affûtent leurs crocs à coups de « off » assassins : « On ne sait pas ce qu’il fait de ses journées » (« le Monde », 27 juillet), « Comme ça l’ennuie d’être là, c’était du ‘démerdez-vous’ » (« l’Express« , 26 juillet). Son nouveau surnom : « Richard Fillon », le « forcené », détaille même « le Point ».

Le Breton d’adoption connaît pourtant parfaitement l’âpreté du jeu parlementaire et les chinoiseries du Palais Bourbon, pour y avoir ferraillé des mois durant au côté d’Emmanuel Macron quand il était rapporteur général de sa loi éponyme. Une époque qui a laissé à l’ancien ministre de l’Economie et à son bras droit un goût amer – la faute à Manuel Valls et son 49.3 – mais qui a soudé les deux hommes. Et permit à Richard Ferrand de revoir ses ambitions à la hausse à mesure qu’Emmanuel Macron dévoilait les siennes.

Mais le jeu de chaises musicales et l’affaire des Mutuelles de Bretagne ont compliqué la donne. Un député de la majorité : « Ferrand avait tout après avoir été nommé secrétaire général d’En Marche ! [octobre 2016, NDLR] Il pouvait prétendre à Beauvau, à Matignon mais s’est pris un retour de manivelle colossal. » D’abord en ne décrochant pas les postes qu’il visait, puis en se faisant exfiltrer à l’Assemblée nationale. Avec en prime une affaire comme carte de visite en plein débat sur la moralisation.

« Un moment d’incertitude »


« Difficile pour lui de tout gérer en même temps », résume-t-on sur les bancs de l’hémicycle où son manque d’enthousiasme pour le poste au moment de sa nomination est un secret de polichinelle. Une séquence « difficile », « cruelle » même, avec le début de fronde qui a agité la majorité, notent certains députés, plus indulgents :
« Ce que ces jeunes élus qui l’accusent d’être absent ne peuvent pas comprendre, c’est que Richard Ferrand est dans un moment d’incertitude [en raison de sa mise en cause dans le cadre de l’affaire des Mutuelles de Bretagne, NDLR]. Il y a un manque d’empathie très important de la part de ces élus qui n’ont aucun égard pour la situation personnelle très compliquée du président de groupe. »
En privé seulement, Richard Ferrand le reconnaît, le démarrage est compliqué. Sa situation personnelle ? Une manœuvre destinée à « entacher » le début du quinquennat, selon son entourage. Tout comme il regrette comment la longue série de couacs observés lors des premiers pas de la majorité a parfois relégué au second plan l’adoption de textes majeurs : « On a tout eu, des accusations de ‘caporalisme’ à celles de ‘bordel’ ! »

Mais il l’assure, le temps des hésitations et des déceptions est derrière lui. « J’ai la conviction qu’à l’heure du bilan, dans cinq ans, ces échos seront parfaitement anecdotiques », insiste-il ce vendredi 11 août dans « l’Obs ». Soit. D’ailleurs dans « Paris Match » cette semaine, le président de groupe se fend de messages subliminaux à l’attention de ses détracteurs. Sa chanson du moment ? « Don’t Look Back In Anger » (Ne regarde pas le passé avec colère) d’Oasis plutôt que « Should I Stay or Should I Go ? » (« Dois-je rester ou dois-je partir ?) des Clash. Un titre qui lui a « trotté dans la tête », reconnaît-il néanmoins. Personne n’aurait pu croire, une seule seconde, le contraire.

Lucas Burel
Lucas Burel

Lucas Burel

Journaliste



http://www.parismatch.com/Actu/Politique/Ferrand-La-chanson-Should-I-stay-or-should-I-go-m-a-trotte-dans-la-tete-1325114

Ferrand : « La chanson ‘Should I stay or should I go’ m’a trotté dans la tête »


Paris Match| Publié le 10/08/2017 à 06h23 

Interview Mariana Grépinet

Richard Ferrand durant la convention de la République en marche, le 8 juillet.
Richard Ferrand durant la convention de la République en marche, le 8 juillet. J.E.E/SIPA

Richard Ferrand, député du Finistère, président du groupe LREM à l’Assemblée, livre à Paris Match son «jardin très secret».


Paris Match. A quelle série êtes-vous drogué?
Richard Ferrand. Drogué? À aucune! Mais j’ai apprécié «Braquo», série policière noire, dérangeante avec des personnages complexes, tourmentés, justes, cyniques… humains.

Quelle est votre chanson fétiche?
Aucune. La chanson «Should I stay or should I go» des Clash m’a trotté dans la tête. Maintenant c’est plutôt Oasis, «Don’t look back in anger». Mais Julien Clerc («Utile») a une place particulière.

Quel livre venez-vous de terminer et quel sera le prochain?
Je viens de relire « L’Honneur perdu de Katharina Blum » de Heinrich Böll. J’ai bien avancé «Une histoire buissonnière de la France» de Graham Robb. J’aimerais les offrir à tous!

La dernière fois où vous avez pleuré?
Lors de l’hommage rendu à l’Assemblée nationale à mon amie et collègue Corinne Ehrel, députée des Côtes d’Armor, brutalement décédée alors qu’elle s’exprimait en réunion publique deux jours avant le second tour de l’élection présidentielle.

A lire :Le jardin secret de Marlène Schiappa

Avec qui aimeriez-vous ne pas être fâché?
Avec les Françaises et les Français, les Bretonnes et les Bretons et les Marcheuses et Marcheurs au terme du quinquennat. Je travaille pour faire réussir notre pays.

Votre fou rire de l’année?
C’était il y a quelques temps, avec le président de la République. Les raisons de ce fou rire nous appartiennent.

Quelle est votre peur irrationnelle?
Je n’en ai pas. Mes peurs sont terre à terre : elles concernent la santé de mes proches, le bon déroulement du travail, l’avancée des dossiers.

Il ne regrette pas de ne plus être journaliste


Quel métier rêviez-vous de faire enfant?
Journaliste. J’ai d’ailleurs eu la chance d’exercer ce métier durant quelques années. Je ne regrette pas d’en avoir changé.

De quoi n’êtes-vous jamais rassasié?
D’apprendre. De lectures, de rencontres et de discussions, des plus complexes au plus simples. Mais aussi de rire des cuistres… Plaisir inépuisable.

Quelle est votre plus grande fierté?
Celle que j’espère avoir au terme de ma vie vis-à-vis de toutes celles et de tous ceux qui m’auront connu.

A lire :Emmanuel Macron et Richard Ferrand, une histoire qui dure

Si vous deviez aller aux JO, dans quel sport aimeriez-vous vous présenter?
Le rugby, que j’ai un peu pratiqué durant ma jeunesse, pour ses mêlées franches et ses troisièmes mi-temps conviviales.

A quelle époque auriez-vous aimé vivre?
La nôtre me convient, avec ses complexités, ses cruautés et ses espérances. Je ne suis ni nostalgique ni amateur de prophéties.

Son dernier achat coup de coeur : un stylo plume


Quel parfum portez-vous?
Sauvage de Dior : c’est un choix de ma compagne.

Quel est votre dernier achat coup de cœur?
Un stylo plume.

Comment gérez-vous le trac?
Par un surcroît de travail qui me rassure et parfois un verre de vin qui me détend.

Quel est votre objet fétiche, votre talisman?
Un couteau de Laguiole de la Maison Calmels.

Où allez-vous passer vos vacances?
Comme tous les ans en Bretagne, où j’habite, quelques jours sur le bassin d’Arcachon puis en Aveyron où vivent ma famille et mes amis de jeunesse.

Où serez-vous dans dix ans?
Là où mes choix m’auront conduit. Mais je suis surtout concentré sur le travail d’aujourd’hui.

Qu’y a-t-il sur votre table de chevet?
Les œuvres complètes de Pierre Desproges, antidotes à la sottise qui permettent de se réconcilier en riant avec tous les travers de l’humanité et de s’endormir paisiblement.

Quelle est votre activité préférée avec vos enfants ou petits-enfants en vacances?
Une promenade le long du canal de Nantes à Brest, chez moi à Motreff. Mais partager du temps avec eux fait mon bonheur, peu importe l’activité.

Quelle est la dernière application que vous avez téléchargée sur votre téléphone?
L’application du «Télégramme», le quotidien breton. C’est un moyen pour moi de rester au contact de l’actualité bretonne, même quand je suis retenu à l’Assemblée nationale.

Quel est pour vous le plus beau mot de la langue française?
Respect. Même si ce qu’il porte n’est pas toujours le plus répandu.


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